L'arôme de quinine dans le vin du Japon
Découvrez les vins du Japon révélant l'arôme de quinine lors de l'analyse olphactive (au nez) et lors de l'analyse gustative (en bouche).
Le Japon est célèbre pour son saké, un vin de riz, mais le vin de Raisin">raisin y est fabriqué depuis plusieurs centaines d'années, voire plus. La bière et le whisky ont également gagné une place dans la conscience des Japonais modernes, et sont même devenus des contributeurs importants de l'économie nationale.
La viticulture a une longue histoire au Japon, et il existe plusieurs histoires autour de ses origines. La plus répandue est qu'en 718 après J.
-C. , un moine bouddhiste nommé Gyoki a planté les premiers vignobles au temple Daizenji, près de Katsunuma (au Sud-Ouest de Tokyo).
Traditionnellement, la grande majorité des raisins du Japon n'étaient cultivés que pour être mangés, et peu ou pas de vin y était produit. Le vin européen a été importé pour l'élite japonaise pendant une grande partie du XVIe siècle, mais il a été interdit pendant une grande partie des XVIIe et XVIIIe siècles en vertu de la politique sakoku d'isolationnisme impérial.
Mais les choses ont rapidement changé au cours des dernières décennies. Dans les années 1970, l'intérêt des Japonais pour l'Occident (et le tourisme) a fortement augmenté. Naturellement, de nombreuses modes et traditions occidentales ont ainsi fait leur entrée au Japon, notamment dans les domaines de la nourriture et des boissons. La consommation de vin a explosé et, bien que l'accent ait été mis sur les vins importés, la production nationale de vin a naturellement augmenté en conséquence.
Vingt-cinq récepteurs sur nos papilles L’amertume est une saveur initiatique : l’apprécier demande de réfréner notre réaction primaire de rejet (un réflexe évolutif d’évitement de composés potentiellement toxiques) pour apprendre à goûter sa qualité première, sa persistance en bouche, qui apporte au vin une longueur, accompagne en finale la rétro-olfaction et introduit une prof ...
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Historienne, chercheuse diplômée de l’université Jean-Jaurès à Toulouse, vigneronne aujourd’hui près de Montpellier, Florence Monferran s’attache depuis une dizaine d’années à mettre en lumière des patrimoines et des terroirs de grande qualité, des vins et des cépages du Languedoc, afin tant d’œuvrer au maintien de la viticulture que d’éveiller à une culture du vin protéiforme. Elle a ainsi mené le projet Terre apiane sur les muscats et travaille à démontrer l ...