L'arôme de citron dans le vin de Bekaa Valley

Découvrez les vins de Bekaa Valley révélant l'arôme de citron lors de l'analyse olphactive (au nez) et lors de l'analyse gustative (en bouche).

Plus d'informations sur les arômes de Bekaa Valley

La vallée de la Bekaa est le cœur du vin Libanais moderne. Près de 90 % du vin libanais y est produit, ainsi qu'une proportion respectable de l'arak, l'Alcoolanisé qui reste la boisson alcoolisée préférée du pays. Les premiers vignobles de la vallée de la Bekaa étaient plantés de Cinsaut, qui a ensuite été rejoint par d'autres cépages français. La plupart d'entre eux font encore partie de la composition vinicole du Liban aujourd'hui : Carignan rouge, Grenache, Syrah, Mourvèdre, Cabernet Sauvignon et Merlot, et Ugni Blanc, Clairette et Chardonnay blanc.

Le plus ancien domaine viticole de la région est le Château Ksara, qui a été créé par les chrétiens jésuites de Taanayel (Tanail), une ancienne colonie monastique située juste en bas de la vallée de Ksara. Le premier vignoble de la région a été planté en 1857, avec des plants apportés de France via les colonies d'Algérie. À cette époque, le Liban était gouverné par l'Empire ottoman, dont la charia condamnait la production ou la consommation de vin, sauf à des fins religieuses. Les premiers vignobles étaient donc très discrets, et ce n'est que lorsque les Français ont pris le contrôle du pays après la Première Guerre mondiale (dans le cadre du mandat français de la Société des Nations pour la Syrie et le Liban) que la production de vin de la vallée de la Bekaa a commencé à se développer.

Le Château Musar, fondé en 1930, est un autre domaine établi de longue date dans la vallée et le plus célèbre au niveau mondial. Un article publié en 1979 dans le magazine Decanter par Michael Broadbent a contribué à l'ouverture des marchés d'exportation. En 1990, la grande majorité de leur production quittait le pays. Cette année-là a marqué la fin de la guerre civile libanaise, qui durait depuis 1975.

Actualités des arômes du vin

Festival du « Monde » : le bordeaux réinventé

Un atelier de dégustation avec la journaliste Ophélie Neiman et le vigneron Julien Queyrens, lors du Festival du Monde 2023. CAMILLE MILLERAND/DIVERGENCE POUR « LE MONDE » Accentué par la baisse de la consommation de vin en général (et du rouge en particulier), un net désamour frappe le premier vignoble français, le Bordelais. Depuis une dizaine d’années, la sommellerie et les amateurs n’expriment plus le désir de leurs aînés pour ces vins qui ont pourtant servi d’exemple dans le monde entier. R ...

Collection 1180, le Crémant de Loire signé J. de Villebois

Depuis 1975, l’appellation Crémant de Loire met en valeur le style ligérien. Collection 1180, le Crémant de Loire J. de Villebois est un élégant vin effervescent aux bulles raffinées et à la grande fraîcheur.   Parmi les vins effervescents, le Crémant de Loire est une belle alternative au Champagne, tout en mettant en valeur toute la typicité des terroirs argilo-calcaires. Celui élaboré par J. de Villeb ...

Hervé Le Tellier : « Mon père adoptif mettait du sucre dans les bordeaux. Autant dire que, pour le vin, je suis parti de zéro »

Hervé Le Tellier, le 27 août 2024, dans son appartement parisien du 18ᵉ arrondissement. RICHARD DUMAS POUR « LE MONDE » Nous avons rendu visite à Hervé Le Tellier, 67 ans, dans sa demeure drômoise, à Montjoux, non loin de Dieulefit, qu’il évoque en ouverture de son dernier récit, Le Nom sur le mur (Gallimard, 176 pages, 19,80 euros), publié au printemps. La vie du romancier a changé avec L’Anomalie (Gallimard, 2020), traduit en 46 langues et écoulé à 1,5 million d’exemplaires, ce qui en fait le ...