L'arôme de quinine dans le vin de Nagano-ken

Découvrez les vins de Nagano-ken révélant l'arôme de quinine lors de l'analyse olphactive (au nez) et lors de l'analyse gustative (en bouche).

Plus d'informations sur les arômes de Nagano-ken

Junmai (saké pur) se traduit littéralement par "riz pur". Il s'agit d'une catégorie de saké de haute qualité, une boisson Alcoolisée à base de riz qui fait partie intégrante de la culture japonaise. Pour être classé dans la catégorie des sakés Junmai, la boisson doit être fabriquée uniquement avec du riz, de l'eau et du koji, la moisissure qui déclenche la Fermentation. Le saké peut être trouvé dans une variété de types et de styles, chacun ayant ses propres propriétés organoleptiques.

Comme le vin, le saké peut avoir un goût différent selon l'origine du riz utilisé, l'endroit où il a été produit, le degré de polissage du riz, la source d'eau, le processus de brassage ainsi que la façon dont le saké est filtré après la fermentation. Pour fabriquer le saké Junmai, le riz poli est cuit, puis mélangé à de la levure et du koji, un champignon filamenteux. Le koji transforme l'amidon du riz en sucre fermentescible, tandis que la levure transforme simultanément le sucre en alcool. Ce processus de multiples fermentations parallèles est Complexe : si le koji ne transforme pas le riz en sucre assez rapidement, la levure meurt, et inversement, s'il y a trop de sucre à la fois, il prend le dessus sur la levure et arrête la fermentation.

Pendant environ un mois, on ajoute du riz, du koji et de l'eau au mélange jusqu'à ce que le saké ait fini de fermenter. Étant donné que le processus de multiples fermentations parallèles peut laisser des niveaux d'alcool de 20 % ou plus, on ajoute généralement de l'eau pour atteindre le niveau d'alcool souhaité. Avant 2003, la loi japonaise stipulait que le riz devait être poli à moins de 70 % de sa masse originale, un processus appelé Seimai Buai. Ce procédé permet d'éliminer le son et de créer une forme plus pure de saké.

Actualités des arômes du vin

Sous les papilles : mieux lire l’amertume dans le vin

Vingt-cinq récepteurs sur nos papilles L’amertume est une saveur initiatique : l’apprécier demande de réfréner notre réaction primaire de rejet (un réflexe évolutif d’évitement de composés potentiellement toxiques) pour apprendre à goûter sa qualité première, sa persistance en bouche, qui apporte au vin une longueur, accompagne en finale la rétro-olfaction et introduit une prof ...

Spiritueux – Le gin tonic est-il français ?

Ce grand cocktail classique concernerait les trois quarts du gin consommé chaque année dans le monde. Sa recette a été conçue il y a plus de deux siècles, en Inde, à cette époque colonie britannique. Les Anglais ont alors l’idée de mélanger la quinine, un extrait du quinquina qu’ils utilisent comme analgésique et antipaludique, avec de l’eau gazeuse sucrée et du gin afin de rendre le médicament moins amer à avaler : le gin tonic est né, ainsi que son ingrédient indispensab ...

Le vin passe à l’orange

Historienne, chercheuse diplômée de l’université Jean-Jaurès à Toulouse, vigneronne aujourd’hui près de Montpellier, Florence Monferran s’attache depuis une dizaine d’années à mettre en lumière des patrimoines et des terroirs de grande qualité, des vins et des cépages du Languedoc, afin tant d’œuvrer au maintien de la viticulture que d’éveiller à une culture du vin protéiforme. Elle a ainsi mené le projet Terre apiane sur les muscats et travaille à démontrer l ...