Vins issues du cépage Pinot Meunier en Belgique
Découvrez les meilleurs vins élaborés avec le cépage Pinot Meunier en mono-cépage ou en assemblage en Belgique
Pinot meunier (cépage noir) : il est appelé meunier tout simplement et pinot meunier en Champagne, son véritable fief au point d’y occuper le tiers du vignoble soit près de 11 000 ha. Il est ainsi le deuxième cépage le plus planté derrière le pinot noir (38 %) et devant le chardonnay (28 %). Dans le seul département de la Marne, il couvre à lui seul 8410 ha soit 37 % des surfaces. A Charly-sur-Marne par exemple, il occupe 80% des 320 ha faisant de cette commune la capitale champenoise du pinot meunier. On pourrait croire que cette position presque dominante lui vaudrait une reconnaissance à la hauteur de ce qu’il apporte au Champagne. <br> Que nenni ! Ce cépage, ce légendaire morillon taconné, à l’instar du fromenteau (pinot gris) du Moyen Âge, donna à la France du XIIe au XVIIe siècle ses plus grands vins blancs pour être finalement oublié, délaissé et presque balayé de la carte des cépages à l’arrivée du chardonnay. A voir ses minuscules grappes, compactes et à très petits grains à la peau épaisse et noire mais à chair incolore, nulle doute ! Il appartient bien (par mutation) à la famille des pinots dont l’instabilité est proverbiale. Il se distingue d’ailleurs du pinot noir par une villosité plus marquée et par ce fin duvet blanchâtre sur la face inférieure des jeunes feuilles (cotonneuses), à l’apparence de farine qui lui vaut son surnom de meunier (même nom évocateur en allemand avec müller).
Le marché belge est l'un des plus performants de France/bordeaux">Bordeaux, et il a également joué un rôle essentiel dans la dictée des classements établis par le classement de 1855 du Médoc et des Graves. De nombreux grands domaines de Bordeaux sont - ou ont été - la propriété de négociants en vins belges. Par exemple, une branche de la famille flamande Thienpoint (Jacques) possède Le Pin, tandis qu'une autre (son cousin Alexandre) possède le VieuxChâteau Certan. Malgré cette forte concentration sur les boissons à base de céréales, la Belgique compte également un certain nombre de vignobles viticoles.